Les sociétés concessionnaires de réseaux d’autoroutes (…) font preuve d’inventivité pour accroître leurs profits. Par exemple en généralisant les automates aux postes de péage. Officiellement, pour rendre le trafic plus fluide. En réalité, le calcul des sociétés autoroutières tient du problème du cours élémentaire : une borne de péage automatique coûte environ 11 000 euros par an. Sur la même période, le fonctionnement manuel de cette borne, confié 24 heures sur 24 à des salariés, revient à 240 000 euros. Robot contre main tendue ? Une économie de 229 000 euros par an. Élémentaire, on vous dit.
« Les sociétés d’autoroutes dégraissent pour s’engraisser » (extrait), par Lauriane Gaud, Le Canard enchaîné n° 4743, p. 4, 21/09/11.