Charlie enchaîné

Une revue de presse de Charlie Hebdo et du Canard enchaîné.
Et un peu plus.

Accueil du site > Croque Moignon > Cabu et Trenet (Midi Libre.com)

Cabu et Trenet (Midi Libre.com)

lundi 24 août 2009

Le dessinateur est l’invité d’honneur du festival Trenet (28, 29 et 30 août à Narbonne). Rencontre.

Comment vivez-vous cette invitation ?

Je suis particulièrement ravi d’être l’invité d’honneur de cette deuxième édition du festival Trenet. Je peux même dire que je suis fier.

Est-ce à dire que vous êtes un “fan” de Charles Trenet ?

J’ai toujours été un admirateur de Charles Trenet. J’avais 16 ans lorsque je l’ai vu pour la première fois sur scène. C’était en 1954. Ma grand-mère m’avait amené à l’Olympia. J’admire ce chanteur compositeur. Sa grande force a été d’apporter du rythme à la chanson, à l’époque où c’était plutôt pleurnichard. Charles Trenet l’a réveillée sur des rythmes de jazz.

Aujourd’hui vous lui consacrez une exposition...

À travers cette exposition, j’ai essayé de faire le parcours de sa vie, à grands traits. Je dois avouer que c’est plus dur de faire des dessins “pour”, que des dessins “contre”, comme sur Nicolas Sarkozy ou les autres. J’ai voulu jalonner son parcours de quarante-deux dessins, de son adolescence au pensionnat de Béziers jusqu’au dernier concert à la salle Pleyel, en décembre 1999, deux ans avant son décès. J’ai retenu les grandes étapes de sa vie.

Avez-vous une préférence pour l’un ou l’autre des dessins ?

J’ai essayé de dessiner toutes ses attitudes lors d’un récital. J’ai donc une trentaine de silhouettes lorsqu’il chante. Ces dessins constituent un best-of afin de se rappeler de tous ses succès.

Connaissez-vous Narbonne ?

Je suis venu voilà deux ans pour visiter la maison natale de Charles Trenet. Lorsque l’on y pénètre une fois, on comprend pourquoi il parlait souvent des trains dans ses chansons. C’était une maison de garde-barrière. J’espère que, pendant le week-end du festival, je pourrai aller sur sa tombe que je ne connais pas. Je me souviens de Narbonne comme d’une belle ville.

Hormis les dessins de Charles Trenet, que faites-vous ?

Je dessine toutes les semaines dans Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo. Et tous les trois ans, je sors un album. Telle est la vie d’un dessinateur.

À 71 ans, vous ne songez pas à poser le crayon ?

J’ai gagné mon premier concours de dessin à l’âge de 10 ans. Je savais que je voulais devenir dessinateur. A 15 ans, je publiais trois dessins par semaine dans L’union de Reims. Si j’avais été à Paris, je n’aurais pas pu le faire. La retraite, je n’y pense pas. Des dessinateurs perdent leur trait en vieillissant. Cela me fait peur. J’espère que l’on me préviendra avant.

(Source : Midi Libre.com)

Sur le même thème :
- « Quand la poésie de Cabu se pose sur celle de Trenet... » (L’indépendant.com)

Voir en ligne : Cabu : « Je suis un admirateur de Trenet »

Mots-clés :

Commenter cette brève





Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette