Charlie enchaîné

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Catherine : « Je lisais Charlie Hebdo sans imaginer une seconde que je dessinerais dedans un jour » (ActuaBD)

mardi 12 avril 2011

Elle fait partie de l’aristocratie des dessinateurs de presse français depuis qu’elle dessine dans l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. En quelques années, elle est entrée dans le monde très fermé des auteurs de BD à succès avec son premier livre, Mes Hommes de lettre (Sarbacane). Elle a suivi les cours de maintien de la défunte Académie Nadine de Rothschild et en est sortie diplômée. Rencontre avec Catherine, une femme du monde… de la bande dessinée et de la caricature.

Quel a été votre parcours pour devenir dessinatrice ?

Après un bac littéraire, j’ai passé un DEUG de lettres modernes à Poitiers. J’ai ensuite changé d’orientation et suis entrée à l’École des arts graphiques Estienne, à Paris, où j’ai obtenu un diplôme des métiers d’art en illustration (DMA, 2002). À la sortie d’Estienne, j’ai enchaîné avec l’École des Arts décoratifs de Paris, d’où je suis sortie diplômée en 2005. C’est lors d’un concours de dessins de presse à Estienne, en 2001, que j’ai rencontré Jul et Tignous, de Charlie Hebdo, et Morschoine, des Échos. Sur leurs conseils, j’ai montré quelques dessins aux rédactions précitées, et j’ai tout de suite été publiée. Cela a donné du piment à mes études ! Simultanément, j’ai commencé à être publiée dans l’édition et la presse jeunesse. Je découvrais le métier de dessinatrice de presse et d’illustratrice jeunesse, et n’avais alors aucune intention de faire de la BD.

Vous vous projetiez dans le journal de Cabu, Charb et de Luz ?

Absolument pas ! Je lisais Charlie Hebdo depuis quelques années sans imaginer une seconde que je dessinerais dedans un jour. Cela ma paraissait hors de portée, et puis j’avais la tête ailleurs : je rêvais naïvement d’être Quentin Blake ou Tomi Ungerer, de faire des “livres illustrés”… En sortant de mon premier rendez-vous avec l’équipe de Charlie, j’étais terrifiée et hyper enthousiaste à la fois : je découvrais une profession, un lieu de travail, une équipe. Je connaissais l’histoire de Hara-Kiri et de Charlie Hebdo, ainsi que le parcours et les publications des dessinateurs, ce qui m’a peut-être permis de me fondre dans ce paysage plus facilement.

Lire la suite de l’entretien sur le site ActuaBD

Voir en ligne : Catherine Meurisse : « Le caricaturiste est un lièvre, le bédéiste est une tortue »

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