Absent depuis presque un an suite à un accident vasculaire cérébral, le chroniqueur littéraire de Charlie Hebdo Michel Polac retrouve les colonnes de l’hebdomadaire.
« Si j’ai été incapable de lire pendant près de trois mois, je me suis bien rattrapé depuis et j’ai eu la chance de tombé sur de grands livres », écrit-t-il dans une chronique intitulée « Le ballon rouge » (1/7).
Faisant référence à la fois à son accident et à l’affaire Siné, Polac écrit : « À peu près au même moment, ma tête et le journal ont explosé (oh, un pur hasard). »
Il raconte avoir perdu connaissance dans son jardin « par une belle ( ! ) nuit d’orage » de l’été 2008. Sorti du coma, un médecin lui explique : « C’est comme un tsunami de sang qui a balayé l’hémisphère droit de votre cerveau ».
Michel Polac se dit pourtant « indifférent à [son] propre sort » et ajoute que « la défense du livre » est « le dernier combat qui [lui] tient à cœur ».
« Je me suis trimballé pendant des décennies avec à bout de bras un ballon rouge, qui me donnait l’illusion de planer au-dessus des mortels. Et soudain ce ballon a éclaté », résume-t-il.
Charlie enchaîné
Bonus. Le Ballon rouge, d’Albert Lamorisse (1956).