Le Canard enchaîné du mercredi 14 avril 2010 nous livre comme à l’habitude une volée de calembours et je note, cette semaine, une propension toute particulière à détourner les noms propres.
« Sarko va en voir des Woerth et des pas mûres ! », attribué aux syndicalistes à propos de la réforme des retraites.
« Ces auteurs qui font Pál figure », article concernant les livres de personnalités ayant eu une large couverture médiatique et dont les ventes restent pourtant modestes.
« Sarko fait des pieds et des Minc à la télé », sur la nomination du prochain président de France Télévisions
« L’Être et le Guéant », à propos des tergiversations philosophiques de Claude Guéant, lesquelles mériteraient une article complet : « La vérité d’hier n’est peut-être pas la vérité d’aujourd’hui ».
« Soudan, Kouchner s’est tu », concernant l’absence de réaction du ministre face à la situation actuelle du Soudan.
Nul n’est besoin de rappeler ici le fonctionnement du calembour qui rapprochent deux termes dont les significations diffèrent, créant ainsi un décalage humoristique. […]
(Source : Les paroles prisées)
Voir en ligne : Quand Le Canard entache les noms propres