En cette période festive et faste, alors que les gadgets dernier cri se vendent comme des petits pains, le sujet des terres rares revient sur la table. Mercredi dernier (22/12), Le Canard enchaîné consacrait un article très intéressant à ces minerais, produits à 97 % par la Chine, dont la particularité est d’être très difficiles à extraire et à raffiner tout en étant extrêmement précieux car indispensables à la production de nouvelles technologies — ordinateurs, écrans plats ou encore téléphones portables. Leur utilisation s’avère tout sauf durable dans la mesure où les stocks de ces dix-sept éléments sont finis et où leur extraction requiert toujours plus d’énergie — ces minerais étant de moins en moins concentrés — et s’effectue dans des conditions écologiques et sociales désastreuses.
C’est pourquoi les associations écolos tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur l’explosion de la consommation de produits high tech, et leur « obsolescence programmée », qui contribue à cet emballement et à la dépendance autour de ces matériaux. Mais là où le journaliste aborde un aspect moins traité et encore plus sensible, c’est lorsqu’il souligne que les technologies vertes accentuent elles aussi la consommation de terres rares.
(Source : Éco(lo))
Voir en ligne : La croissance verte accroît la dépendance aux terres rares