Sarko est relax avec cette presse présidentielle qu’il tutoie. Qui rit quand il piétine l’un de ses membres. Par tradition, elle est toujours bon public avec les monarques. Elle copine puis opine. Et se croit irrévérencieuse quand elle pose la question convenue sur le futur mariage du Président. Journalisme de cour plutôt que journalisme tout court, le pire c’est que plus elle se fait taper plus elle se gargarise de sa prestation le lendemain.
« Sarko et le journalisme de cour : au secours ! », par Jean-Michel Thénard, Le Canard enchaîné n°4551, 16/01/08.