Dans Le Canard enchaîné du 31 mars dernier, je lisais (en retard) un article sur les difficultés pour les femmes de trouver un centre hospitalier capable de pratiquer une IVG dans un délai raisonnable. Avec la rationalisation des hôpitaux en France, qui a parfois amené à la disparition de centres de spécialisation réputés en dépit du bon sens, on a assisté à un resserrement de l’accès à de bonnes conditions et rapidement à l’interruption volontaire de grossesse.
Et d’évoquer le cas d’une femme qui dut attendre un mois pour être opérée. Ce qui, pour ce type de cas, est largement excessif, quand on sait de quoi il s’agit. Surtout qu’évidemment, les intégristes pro-life en profiteront pour critiquer une pratique qui s’attaque à une vie à un stade plus avancé, et patati, et patata. Sans compter la souffrance d’une femme qui porte en elle un embryon avec tout ce que cela implique d’émotionnel et de physique.
(Source : Le hérisson révolutionnaire)
Voir en ligne : On est fé-, on est fé-, on est fé- ministes !