BHL s’est donc piégé tout seul, comme un grand. Il s’est même payé le luxe — chapeau, l’artiste ! — de féliciter Frédéric Pagès, le président des Amis de Botul, journaliste au Canard enchaîné, philosophe de formation et abonné au gaz, votre serviteur.
Une consécration ? Non, plutôt une tuile !
Car, une fois passés l’ovation et l’éclat de rire qui secouèrent lundi la rédaction du Canard sur le thème « habemus pilosophum », il fallut se rendre à l’évidence : un brevet de « bon philosophe » décerné par BHL est un cadeau empoisonné, pire que la Légion d’honneur. Au Canard, on a démissionné pour moins que cela…
« BHL victime d’un auto-entartage » (extrait), par Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné n°4659, p. 1, 10/02/10.
Sur le même sujet : « La réponse du Berger Pagès à la B(ergère)HL sur Botul et Kant » (ActuaLitté).
Voir en ligne : La une du Canard enchaîné du 10 février 2010