Charlie enchaîné

Une revue de presse de Charlie Hebdo et du Canard enchaîné.
Et un peu plus.

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Une revue de presse agro-alimentaire du Canard enchaîné (Chef Simon)

jeudi 24 décembre 2009

Un bel article subjectif et bien senti, rien de mieux pour clôturer cette année ! Ma petite revue de presse conservée au chaud…

Aujourd’hui la crise, demain ça sera vachement mieux. Higelin le braillait en 75 déjà. Maintenant on rumine, aujourd’hui la crise demain ça sera vachement pire. Et en attendant le monde économique continue à presser, extraire, produire, consommer, épuiser, user comme si de rien n’était. Comme si rien ne pourrait faire réagir ni les gens, ni les décideurs. Kyoto, Oslo, Copenhague, Mexico… quelle étrange litanie décourageante.

La télé standardisée, la presse écrite anesthésiée et le leurre de la Liberté de l’internet qui engrange et classe en mots clés l’essence de nos angoisses, de nos frustrations et de nos inquiétudes, nous autorisant à publier et relayer en 140 caractères mini le fond de nos pensées canalisées. Les colères qui nous assaillent au quotidien sont distillées au même rythme que les peurs qui nous amènent à nous satisfaire de notre propre sort et minimiser celui moins funeste que le notre. J’aurais voulu jouer de mon style amusé, ampoulé, voire même amusant et un tantinet provocateur mais toujours borderline

Bien sûr, baisser les armes c’est pas bien. Mais mener un combat qui n’en est pas un et qui plus est reste perdu d’avance, à quoi bon ? Si la lutte pour un monde meilleur avait prouvé son efficacité ça se saurait… On l’aurait même oublié !

Les associations de consommateurs, les journalistes, les publications n’y changeront rien, alors autant établir la liste des choses qui fâchent… et se délecter de la façon dont on nous farcit, embrochent.

Alors j’ai découpé, comme Christophe, la pile de six mois de Canard enchaîné (tiens mon abonnement prend fin… est-ce que je vais le renouveler ?). Des tonnes de scandales en tous genres, et rien ne change, rien ne dévie de la lignée. Les faits dénoncés avérés ne sont suivis d’aucune réaction du public, des intéressés… Rien à dire, fin de l’histoire !

Je ne comprends plus. Toute expression porte à l’estocade, c’est effrayant. Par exemple quand je dis que je n’aime pas le sanglier, ça en énerve quelques uns. Évoquer le foie gras c’est pire que parler religion ou politique, c’est tabou. Il y a même des défenseurs du Teflon qui s’en prennent à moi parce que je ne trouve pas ça bien et je ne parle pas du reste… La prise de position n’est plus un starter au débat d’idées, mais au pugilat.

[…]

(Source : Chef Simon)

Voir en ligne : Brève revue de presse subjective du Canard

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