Ils ont adoré le détester. Ils l’ont représenté dans toutes les (mauvaises) situations. Ils l’ont torturé graphiquement — au point de le considérer moins populaire que la mort et de le passer dans un hachoir. Pendant plus de cinq ans, Nicolas Sarkozy a fait le miel des caricaturistes de la presse satirique — parfois jusqu’à saturation. Le 6 mai, le personnage le plus bling-bling de la cinquième République a laissé son fauteuil à un président normal qu’ils ne savent pas encore (...)