C’est la fête
au fait national,
aux machos exhibos.
Roulent les chairs d’assaut,
on ne voit qu’une seule tête
pendant qu’au pas des imbéciles
décérébrés défilent
en montrant leurs fusils
et puis leur gros missile,
à la foule des civils
qui s’défoule, si vile,
tous ces badauds idiots
qui n’ont que leur pétard,
leur bite et leur couteau.
Moi, en bon patrio,
je veux faire la fête
avec tout le troupeau :
je leur montre ma bête
et leur pète
au museau !
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Et dans la capitale,
de Place de la Bastille
à la Place des Antilles,
après matin avoir montré
aux belles ses balles,
on les fait au soir danser
dans ces bals
de Fête Nationale.
Et puis un peu plus tard
j’te montre mon pétard
et si l’tien est mouillé
on va bien s’éclater
mais mon feu d’artifices
met le feu à tes fesses
et je jouis-llet 14
jusqu’au petit matin...
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