vendredi 16 novembre 2007, par Brizann
mise à jour : mercredi 14 novembre 2007
Orteil en alerte
— Moi, j’te dis que demain, il va neiger... y’a mon gros orteil qui me lance ; ça c’est un signe.
— Pfff... et ton cerveau, il te lance pas à croire des âneries, mon pauvre Gaston ?
— Et ta langue, Robert, elle te lance pas à dire des méchancetés ?
Paradoxal
— Quand il y a trop de neige, ils ferment les écoles alors qu’elles sont chauffées. Tandis que quand il y a la canicule, ils les laissent ouvertes alors qu’elles n’ont pas la climatisation... Tu trouves ça normal, Gaston ?
— Ah ben non. Les gamins craignent moins un coup de neige qu’un coup de chaleur, pardi !
— Et ben ça Gaston, c’est le paradoxe français !
Blancheur immaculée
— Moi, j’aime bien la neige. Ce blanc manteau... ça embellit tout ; même ce qui est moche.
— Et ben, tu devrais aller t’y promener, Gaston !
Mauvaise foi
— Va neiger, Robert. C’est sûr.
— Peuh... il fait trop froid !
— Et en Russie, où il fait des moins 15 degrés... il neige pas peut-être ?!
— C’est pas la même neige !
Opportunisme
— La neige c’est bien mais quand il ne faut pas prendre sa voiture.
— C’est bizarre qu’ils n’y aient pas pensé...
— Qui, quoi ?
— Ben les cheminots ! Ils devraient faire grève quand il neige !
Dans le temps
— Y’a moins de neige que par le passé... tu te souviens Robert, que pour aller à l’école on en avait parfois jusqu’aux genoux, sur le chemin ? Maintenant on mouille à peine nos chaussettes.
— Oui, mais à cette époque, on était moins grand.
— Ah ben oui... Et maintenant on marche sur le trottoir pour aller au café.