Carlastrophe
vendredi 11 juillet 2008, par Sarkophage
Quand une jolie femme,
quarantaine nymphomane,
mannequin retraité
puis autoproclamée
chanteuse, sans talent,
sans voix non sans argent,
ayant en Italie
de très riches parents,
pour tromper son ennui,
le vide de sa vie,
eut un jour décidé,
qu’elle voulait se payer
le chef de la nation
afin de compléter
la grande collection
de ses nombreux amants
de toutes professions,
même si pas bien grand,
corrompu, pas très franc,
"m’as-tu vu ?", plutôt laid,
aimant par trop l’argent,
vaniteux, complexé,
parvenu et vulgaire,
président d’étagère
qui d’aucune manière
correctement l’état gère
mais double son salaire
quand règne la misère,
ça fait quand même l’affaire :
on n’est pas regardant
sur l’authenticité
des pseudo-sentiments
quand on est milliardaire...
On est privilégié,
on vit comme l’on ment,
se foutant complètement
de tous les pauvres gens
et leur grande souffrance
en ce pays de France.
On s’croit à la télé :
une mauvaise série
des États-désunis
en français mal doublée.
Et si auparavant
tu n’étais que Bruni,
par le pouvoir d’ton chat
femme de Sarkozy,
homme du pouvoir d’achat
d’après ce qu’il a dit,
aujourd’hui te voilà
aux yeux de tous, Carla,
totalement grillée !...