dimanche 20 avril 2008, par Charlie enchaîné
Aider un malade dont les jours sont comptés est long, demande du temps, de l’assistance et de l’écoute. Les cas rares et difficiles, qui émergent par le progrès médical doivent être traités collégialement par le médecin personnel du malade, le spécialiste, les infirmières, les aide-soignants, les surveillantes, le psychiatre, la famille... La dignité respectée, la souffrance apaisée font totalement partie de l’exercice médical. Tout ayant été fait, si aucune issue n’est alors possible, l’avenir du malade étant une agonie effroyable, alors c’est l’éthique qui parle et l’humanisme qui fait. La mort fait partie de la vie.
« Histoire d’urgences — Vivre et laisser mourir ? », par Patrick Pelloux, Charlie Hebdo n°824, 02/04/08.