lundi 21 janvier 2008, par Charlie enchaîné
Eric Woerth, à la tête massive et à la voix puissante, n’a pas réussi à convaincre dimanche, dans « Ripostes », Laurent Fabius que tout allait bien en France. On s’y attendait. Bagarres sur la manière dont gérer la crise boursière, la hausse du pétrole, le coût de la vie, la croissance en berne, tous sujets peu rock and roll : de là surgit cependant un troisième sujet, le temps consacré à Sarko dans les informations. Il n’est pas comptabilisé dans le temps politique. Surtout pas le voyage enchanteur à Louxor ni celui dans les ruines de Pétra, en Jordanie, avec le gosse Aurélien. Normal que ce ne soit pas décompté. Ce n’est pas de la politique, ça ! C’est de la vie privée. Même si elle déborde un peu de l’actualité : comme en Italie au temps où les télés toutes contrôlées par Berlusconi n’en avaient que pour lui. Ce que Fabius appelle joliment le « berluscozysme ».
« La Boîte aux Images — Une chaumière et un cœur », par Bernard Thomas, Le Canard enchaîné n°4550, 09/01/08.