C’est ce que suggère un article du Canard enchaîné
mardi 8 juillet 2008, par Charlie enchaîné
À la juge Xavière Simeoni, ce dernier a « affirmé qu’il ignorait la plupart des embauches litigieuses » signées par ses anciens directeurs de cabinet, écrit ainsi le journaliste du Canard. En revanche, Chirac « charge (...) nommément » Daniel Naftalski, qui aurait eu connaissance des fonctions réelles d’un des employés « fantôme » de la mairie, ce que nie l’intéressé.
Hervé Liffran ajoute que Jacques Chirac a eu la mémoire sélective et contradictoire lors de ces deux entretiens des 16 et 20 juin. Par exemple, il se souvient clairement de la personne qui tenait sa permanence de député en Corrèze, « un certain Jean-Marie Roche ». Mais l’ex-chef de l’État ne se souvient pas qu’il a été « salarié par la ville de Paris »...
Selon Le Canard enchaîné, qui s’appuie sur « les avocats de la défense » pour l’affirmer, le dossier est « assez riche pour que l’ancien président soit renvoyé en cour d’assises ». Mais « la juge peut aussi (...) s’en tenir à un bon vieux procès en correctionnelle », même si la plupart des faits seraient alors prescrits.
L’article du Canard se conclut en forme d’interrogation : « La magistrate va peut-être demander un avis à sa hiérarchie, qui demandera à Rachida Dati, qui demandera à qui ? » Une façon de suggérer que Sarkozy pourrait porter le coup de grâce à son prédécesseur. Espérons pour Chirac qu’il soit de bonne humeur ce jour-là !