Ni les tables de la loi,
Ni les deux livres des rois,
Ni l’unicité en trois,
Des sectateurs de la croix,
Ni le croissant qui verdoie,
Dont tant d’adeptes merdoient,
N’ont fait l’objet de mon choix
Et leurs credo à la noix,
Me laissent tout à fait froid.
Si ces trois cultes te broient,
De leur carcan plus qu’étroit,
Leur joug jamais ne me ploie.
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Je n’ai nul besoin de foi,
Et peux clamer de plein droit,
Sans éprouver nul effroi,
Qu’en dieu ni maître ne crois.
Bien contraint, je les côtoie,
Mais ne serai pas leur proie.
Ma seule croyance à moi,
C’est Big bang et Darwin. Quoi ?
Est-ce égal, ma mie, pour toi ?
Cela me remplit de joie
Et attise mon émoi.
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