Pétillon explique notamment comment travaillent les dessinateurs du Canard enchaîné : « On ne se réunit pas. Les journalistes sont conviés aux réunions mais pas les dessinateurs. On reste chez nous. » Ces derniers choisissent les thèmes d’actualité qu’ils veulent développer et proposent leurs dessins au journal. « J’envoie huit dessins en général, précise Pétillon. Il y en a toujours un ou deux qui sautent. »
Les dessinateurs peuvent être amenés à illustrer certains articles précis, notamment en page 3. « Il faut lire le dossier et il faut être au bouclage », indique l’auteur de Jack Palmer. « Mais je n’aime pas du tout faire ça donc je n’y vais pas », ajoute le dessinateur. « Je me sens trop contraint par les textes. C’est un exercice difficile, et Cabu s’en sort admirablement bien. »