jeudi 15 février 2007, par Charlie enchaîné
mise à jour : dimanche 30 septembre 2007
Questionné sur le procès, Le Pen déclare qu’il « condamne la condamnation qu’on a lancé contre des caricatures quelle que soit leur intention ». On retiendra surtout à ce propos cette formule quelque peu étrange :
« Moi je suis pour la liberté, pour toutes les libertés quels qu’en soient les risques. Par conséquent je suis pour cette liberté-là aussi même quand elle prend un caractère... comment dirais-je... injurieux ou diffamatoire (...) »
Dans son éditorial du 14/02/07, Philippe Val écrit en conclusion, en réponse à cette position :
« Enfin, Le Pen a jugé bon de s’exprimer en faveur de la liberté d’expression. Nous nous passons de ce soutien qui ne soutient que lui. Le Pen ne désire être libre de s’exprimer que pour pouvoir dire que les chambres à gaz sont un point de détail de la Seconde Guerre mondiale. Cela le disqualifie à nos yeux pour jouer quelque rôle que ce soit dans cette affaire. »