vendredi 17 juillet 2015, par Sarkophage
France, voici le temps venu
d’aller prier pour ton salut :
Sarko est revenu !
Bistrot, tu peux garder ton vin.
Ce soir je boirai mon chagrin :
Sarko est revenu !
Toi l’ouvrier, toi le prolo,
vaudrait mieux planquer tes euros :
Sarko est revenu !
Mes amis, ne me laissez pas.
Ce soir, je repars au combat,
maudit Sarko, puisque te v’là !
Mon cœur, mon cœur, ne t’emballe pas !
Fais comme si tu ne savais pas
qu’est à nouveau le Nico là.
Mon cœur, arrête de répéter
qu’il est pire qu’avant de virer,
le Sarko qui est revenu.
Mon cœur, arrête de bringuebaler :
souviens-toi qu’il t’a exploité,
le Sarko qui est revenu.
Mes amis, ne me laissez pas.
Dites-moi, dites-moi qu’il ne faut pas,
maudit Sarko, puisque te v’là !
Et vous, mes mains, restez tranquilles,
c’est un chien qui revient en ville :
Sarko est revenu !
Et vous, mes mains, ne frappez pas.
Tout ça ne vous regarde pas :
Sarko est revenu !
Et vous, mes mains, ne tremblez plus.
Souvenez-vous quand j’vous pleurais d’sus :
Sarko est revenu !
Vous, mes mains, ne vous ouvrez pas.
Vous, mes bras, ne vous tendez pas,
sacré Sarko, puisque te v’là !
Ma France, arrête tes prières,
tes enfants retournent en enfer :
Sarko est revenu !
Patron, apporte-nous du vin
car je veux noyer mon chagrin :
Sarko est revenu !
Toi le leader du syndicat,
on est vraiment dans de sales draps :
Sarko est revenu !
Ami, tu peux compter sur moi :
je crache mon fiel encore une fois,
sacré Sarko, puisque te v’là !