Sarkozy et les dessous des sous

Drastique
— Et ben, maintenant avec le Sarkozy, va falloir vivre que selon ses besoins.
— Ou plutôt que selon ses moyens... différence !

Come back
— C’est les banquiers suisses qui ne sont pas contents du Sarkozy...
— Pourquoi ?
— Ben y’a plein de Français qui ramènent leurs lingots en France [1].

Les potes
— T’as vu hein, Robert, pendant les élections, y’avaient des vedettes, qui ne payent même pas leurs impôts en France, qui étaient avec Sarkozy dans son QG.... Elles le soutenaient.
— Ben tiens... ça fait des émissions à la télé pour qu’on donne du riz aux petits affamés d’Afrique mais ça veut pas qu’on touche à leur blé !

Passer le râteau
— De toute façon, Sarkozy ou un autre comme président, ça changera pas grand chose pour nous deux et nos petits revenus.
— Ouh... Pas sûr... Le Sarkozy, il ratisse large.

Économie à double sens
— T’as remarqué que le mot « économie » pour Sarkozy, c’est que les gens dépensent plus en consommant plus alors que l’économie pour les gens c’est dépenser moins en consommant moins ?
— Alors, comment veux-tu que ça marche ?!

Augmentation présidentielle
— Dis donc, je me demande bien pourquoi Sarkozy s’est augmenté son salaire... En quoi veux-tu qu’il le dépense puisque tous ses frais sont payés ?
— Et les pensions alimentaires de ses ex-femmes et de ses enfants ?!
— Oh purée, oui ! Ça doit coûter ces gens du seizième.

SMIC présidentiel
— Quand même ! 19 300 euros de salaire le Sarkozy... ben c’est bien payé le poste !
— Pas tant que ça ! Il fait 15 heures de travail au moins 6 jours sur 7. Si tu calcules bien, Robert, et ben figures-toi qu’il ne se fait que du 8 euros de l’heure.
— C’est ça, Gaston ! Tu vas pas me dire que c’est le premier président smicard !?
— Parfaitement ! Et en plus il n’est pas payé en heures supplémentaires !
— Et ben, il n’a qu’à se syndiquer !

Sarko Picsous ?
— Moi, je te dis Robert, que ceux qui critiquent Sarkozy sur son augmentation de salaire, et ben c’est des faux-jetons !
— Non mais dis, c’est nous qui le payons ; on peut rouspéter quand même !
— Il ne dépense quasiment rien à l’Élysée, et il a moins de ministres à payer que du temps de Chirac. Alors, vu les économies qu’il fait, il peut bien s’augmenter le salaire en contrepartie.
— C’est ça... dis qu’il nous coûte rien, tant que tu y es...
— Parfaitement ! Juste un sac de couchage, des carottes râpées et du kérosène !