mardi 3 février 2009, par Sarkophage
mise à jour : mercredi 4 février 2009
Le monde est fou,
l’avenir est flou.
L’homme est un loup
pour l’homme, c’est tout.
Misère partout,
c’est la gadoue :
on voit pas l’bout
au fond du trou.
Sarko le pou,
roi des filous,
enfonce le clou.
C’vilain marlou
à tous les coups
par en dessous
nous bourre le mou
et c’est tabou...
Il fait joujou
avec nos sous,
on met au clou
tous nos bijoux.
Pauvres de nous !
Raide est le joug,
pleins de dégoût,
on est à bout
mais il s’en fout !
C’est trop relou
à notre goût.
Alors du coup,
pieds dans la boue,
restons debout,
pas à genoux
comme des toutous.
On t’met en joue ?
Tends pas la joue !
Si ça t’prend l’chou,
ne sois pas mou :
gueule tout ton soûl,
rends coup pour coup.
Faut qu’il avoue
ses coups chelous.
Pour les ripoux,
trop d’vices d’un coup
mènent à l’écrou
et puis c’est tout...
Ras le caillou,
une fois pour tout
rivons son clou
à son bagout :
coupons-lui l’cou ! [1]
Et pour le coup
dans nos vies tout
sera plus doux.
Car le temps joue
comme un atout :
toujours pour nous
tourne la roue...
Chacun son tour
attend l’retour
d’un peu d’amour
au fond d’sa cour...
[1] Note de Charlie enchaîné. En tant qu’adeptes de la non-violence, nous ne partageons pas l’obsession humoristique de notre poète révolutionnaire Sarkophage, qui consiste, à force de rire et de rimes, à vouloir trancher la tête de nos gouvernants. Ce qui ne nous empêche pas, pour autant, d’apprécier sa poésie.