dimanche 28 décembre 2008, par Charlie enchaîné
mise à jour : mardi 30 décembre 2008
Rappelons-le : le dimanche, il y a déjà des tas de trucs ouverts, les marchés, les boulangeries, les cafés, les restaus. Et mêmes les hôpitaux, et des stades, et quelques commissariats. Ça suffit amplement à la plupart d’entre nous. Seuls en effet quelques drogués du chariot sont persuadés, comme essaie de nous le faire croire Nadine Morano, que « consommer est un acte civique » et que le seul but dans la vie, c’est de claquer le pognon qu’on a pas. Les autres savent bien que, de dérogation en dérogation, c’est le droit du travail qu’on essaie de mettre en pièces ; que ceux qui veulent travailler le dimanche sont les mêmes qui sont mal payés la semaine ; et que les « volontaires » refusant de venir bosser le dimanche auront quelques problèmes avec leur gentil patron.
Faire ses courses à l’hypermarché en semaine, on s’en passe(rait) bien, alors le dimanche... jamais !
« Plouf ! — Dimanche pleurera (2) » (extrait), par Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné n°4600, p. 5, 24/12/08.